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Par Cyril Dupont in
meteolafleche

Introduction à la climatologie

Voir le remarquable site de williams fondevilla
  • L'ATMOSPHERE
  • LIENS ENTRE OCÉAN ET ATMOSPHÈRE
  • LES PHENOMENES NATURELS QUI INFLUENCENT LE CLIMAT
  • L'EVOLUTION CLIMATIQUE DANS LES 50 PROCHAINES ANNEES

La composition de l'atmospère (extrait de l'atmospère)

L'atmosphère est une enveloppe gazeuse entourant la Terre. D'énormes quantités de méthane, d'ammoniac, de vapeur d'eau et de gaz carbonique qui composent notre atmosphère viennent du centre de la Terre !
Au début la Terre ne possédait pas d'atmosphère. Celle-ci a dû s'échapper vers l'espace de la même façon que les vapeurs d'un liquide en ébullition. En effet, les gaz de l'atmosphère primitive, l'hélium et l'hydrogène, étaient suffisamment légers pour échapper à la force d'attraction de la Terre sous l'effet du rayonnement intense du Soleil, et la plus grande partie de ces gaz s'est perdue dans l'espace. Certains gaz ont aussi été expulsés par les volcans au début de l'existence de la Terre et par les premiers êtres vivants.
L'atmosphère joue plusieurs rôles : elle nous fournit l'air que nous respirons, ses gaz retiennent la chaleur dont bénéficie la Terre, et sa couche d'ozone protectrice nous sert d'écran contre le rayonnement UV émis par le Soleil.
Elle sert également de réservoir pour les substances naturelles ainsi que les émissions qui découlent de l'activité humaine. Dans cet «entrepôt», il se produit des actions et des réactions physiques et chimiques, dont la plupart peuvent altérer nos systèmes climatiques ou météorologiques.
Bien que de l'air soit bien mélangé dans toute l'atmosphère qui n'est pas elle-même physiquement uniforme mais a des variations significatives en température et en pression avec l'altitude, qui définissent un certain nombre de couches atmosphériques. Elle est composée de quatre couches où la température est alternativement décroissante ou croissante :

La troposphère

La plus basse couche de l'atmosphère s'appelle la troposphère. Elle s'élève entre 8 km aux pôles et 16 km au dessus de l'Équateur. La frontière entre la troposphère et la stratosphère est la tropopause, délimité par des températures qui se stabilisent. La température diminue avec l'augmentation de l'altitude de 0,60°C toute les 100 m, en moyenne, par suite de la raréfaction de l'air et de l'éloignement progressif du substrat.
La troposphère est la plus dense des quatre couches de l'atmosphère et elle contient jusqu'à 75% de la masse de l'atmosphère. Elle se compose principalement d'azote (78%) et d'oxygène (21%) avec seulement de petites concentrations d'autre gaz en trace. Presque toute la vapeur d'eau ou humidité atmosphérique se trouve dans la troposphère.
La troposphère est couverte par la tropopause, une région où la température est stable. La température de l'air commence alors à s'élever dans la stratosphère. Une telle augmentation de la température empêche beaucoup de convection d'air au delà de la tropopause, et par conséquent la plupart des phénomènes climatiques, y compris les nuages porteurs d'orages, les cumulonimbus, sont confinés à la troposphère. C'est la couche la plus troublée, agitée sans cesse de mouvements verticaux et horizontaux. La turbulence verticale est due au voisinage de la surface du globe, qui détermine d'une part des ascendances mécaniques (par frottement), d'autre part des ascendances thermiques (par instabilité et thermoconvection).
La circulation de l'atmosphère dépend des facteurs cosmétiques (radiations solaires), planétaires (états de l'atmosphère, rotation de la Terre autour de son axe, température et salinité des océans), géographiques (répartition des continents et mers, couverts végétaux, englacements). Elle se traduit par des mouvements en longitude, latitude, ascendant et descendant.     

La stratoshère

La stratosphère est la deuxième couche principale de l'atmosphère. Elle se trouve au-dessus de la troposphère et est séparée d'elle par la tropopause. Elle occupe la région de l'atmosphère d'environ 12 à 50 kilomètres, bien que sa limite inférieure est plus haute à l'équateur et plus basse aux pôles.
La stratosphère définit une couche dans laquelle les températures s'élève avec l'augmentation de l'altitude. En haut de la stratosphère l'air mince peut atteindre des températures près de 0°C. Cette élévation de la température est provoquée par l'absorption des rayons ultraviolets (UV) du Soleil par la couche d'ozone. Un tel profil de température crée des conditions atmosphériques très stables, et la stratosphère manque de la turbulence de l'air qui est si répandue dans la troposphère. En conséquence, la stratosphère est presque totalement exempte de nuages ou d'autres formes de temps.
La stratosphère fournit quelques avantages pour le vol de longue distance parce qu'elle est au-dessus des temps orageux et a des vents forts, réguliers et horizontaux.
La stratosphère est séparée de la mésosphère, qui se trouve au-dessus d'elle, par la stratopause.     

La mésosphère

La mésosphère (littéralement sphère moyenne) est la troisième couche la plus élevée dans notre atmosphère, occupant la région de 50 kilomètres à 80 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, au-dessus de la troposphère et de la stratosphère, et au-dessous de la thermosphère. Elle est séparée de la stratosphère par la stratopause et de la thermosphère par la mésopause.
Les températures dans la mésosphère chutent avec l'augmentation de l'altitude jusqu'à environ -100°C. La mésosphère est la plus froide des couches atmosphériques. En fait elle est plus froide que la plus basse des températures enregistrées en Antarctique. Il y fait assez froid pour geler de la vapeur d'eau en nuages de glace. Vous pouvez voir ces nuages si la lumière du soleil les frappe après le coucher du soleil. Ils s'appellent "Noctilucent Clouds" (NLC). Les NLC sont plus facilement visibles quand le soleil est de 4 à 16° au-dessous de l'horizon.
La mésosphère est également la couche dans laquelle beaucoup de météores se consument lorsqu'ils entrent dans l'atmosphère de la Terre. De la Terre ils sont vus en tant qu'étoiles filantes.     

La thermoshère

La couche la plus haute est la thermosphère. La thermosphère commence à 90-100 km et va jusqu'à 1280 kilomètre l'altitude. La pression y devient presque nulle et les molécules d'air sont très rares. L'ultraviolet solaire de très courtes longueurs d'onde (entre 100 et 200 nm) est absorbé entre 100 et 150 kilomètres d'altitude par l'oxygène moléculaire. La température augmente avec l'altitude et se maintient jusqu'à un niveau appelé "thermopause" situé de 250 kilomètre à 500 kilomètres suivant l'activité solaire comme après cette la thermopause la température oscille entre 300°C et 1600°C suivant l'énergie reçu par le Soleil. Les températures sont élevées, mais comme la densité de matière est extrêmement faible il ferait très froid pour nous puisque les quelques molécules d'air ne sont pas assez pour transférer une chaleur convenable pour nous. La thermosphère est la région où près des pôles se forment les aurores boréales et australes.
La partie inférieure de la thermosphère est appelée l'ionosphère. L'ionosphère réfléchit les ondes courtes (ondes radio). Ces ondes, émises par un émetteur, rebondissent sur l'ionosphère et sont renvoyées vers la Terre. Si elles sont retournées avec un certain angle, elles peuvent faire presque le tour du globe. L'ionosphère permet donc de communiquer avec des régions très éloignées.
La séparation entre la mésosphère et la thermoshère s'appelle la mésopause.
La thermosphère est composée de deux parties :
  • L’ionosphère
    L’Ionosphère est immergée dans la couche supérieure très ténue de notre atmosphère que l’on appelle la thermosphère. C'est une couche d'air ionisé dans l'atmosphère s'étendant de 50-60 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre à environs 640 kilomètres. Au niveau de l'équateur magnétique, on observe un phénomène que l'on appelle électrojet équatorial qui se traduit par des mouvements de convection importants dans la ionosphère. Les mouvements de l'ionosphère sont complexes dépendent de nombreux paramètres tel : les conditions atmosphériques, l'activité solaire, la saison etc...
    L’Ionosphère est divisée en quatre parties caractérisées par un maximum relatif de densité électronique :
    • La région D s'étend de 50-60 km à 90 km d'altitude. Elle se comporte comme une éponge face aux ondes haute fréquence qui passent à travers elle. Beaucoup plus présente au cours de la journée, son ionisation est directement proportionnelle au flux solaire, elle se forme au lever du jour et disparaît aussitôt le soleil couché. Elle est constituée essentiellement d'ions lourds (oxyde d'azote). Comme son absorption est inversement proportionnelle à la fréquence, les bandes des 160 et 80 mètres sont complètement absorbées au cours des heures d'ensoleillement.
    • la région E s'étend de 90 à 140 km d'altitude. Elle est la couche la plus basse utilisée par les ondes radio pour s'y réfléchir. C'est une sorte de miroir très particulier utilisable sous ses deux faces, réfléchissant vers le haut et vers le bas. Elle apparaît dès l'aube et disparaît au coucher. Cette couche présente, lors d'activité solaire minimum, des phénomènes connus sous le nom de sporadique E que l'on va observer sur des fréquences supérieures à 21 Mhz.
    • La région F est la plus ionisée principalement responsable des communications à longue distance. Lorsque le cycle solaire est au maximum ceci crée plus d'ionisation de la couche F, et permet à l'ionosphère de réfracter de plus hautes fréquences (15, 12, 10 et même 6 mètres) vers la Terre pour des contacts DX. Autour du minimum du cycle, le nombre de taches solaires est si faible que les plus hautes fréquences passent à travers de l'ionosphère et disparaissent dans l'espace. Le grand nombre d'électrons libres dans l'ionosphère permet la propagation des ondes électromagnétiques. Les signaux par radio - une forme de rayonnement électromagnétique - peuvent " rebondir " sur l'ionosphère permettant la communication par radio sur de longues distances. La couche F s'ionise au lever du soleil, atteint très rapidement son maximum pour diminuer progressivement au coucher et atteindre son minimum juste avant le lever du jour. Au cours de la journée, la région F se divise en deux :
      • la région F1 qui s'étend de 140 à 200 km d'altitude n'est pas un moyen de propagation important et dont sa formation est directement dépendante du lever et du coucher du soleil. Après le coucher, la couche F1 diminue fortement pour laisser la place à la couche F2.
      • la région F2 s'étend de 200 à 250-600 km en fonction de l'activité solaire. C'est la première couche qui supporte les communications en haute fréquence. Au cours de la journée, elle est relativement mince pendant la journée étant donné la présence de F. Par contre, au cours de la nuit, cette couche double ses dimensions, étant directement sous l'influence des rayonnements solaires, elle est très dense et permet des communications à plus de 1 500 km en un seul bond.
    L’énergétique et la dynamique de la thermosphère sont fortement couplées à celle de l’ionosphère comme à celle des couches inférieures de l’atmosphère. L’ionosphère joue également, couplée à la magnétosphère, un rôle particulier dans les mécanismes de perte d’espèces chimiques atmosphériques vers le milieu interplanétaire, et participe à ce titre à l’évolution chimique de notre atmosphère. Dans cette région de l'atmosphère l'énergie du Soleil est si forte qu'elle casse les molécules et les atomes d'air, laissant les ions (atomes avec les électrons manquants) et les électrons libres à flotter.
    L'ionosphère est la région de l'atmosphère où les aurores boréales se produisent suivant l'activité du Soleil. Elles se produisent surtout dans la couche F.
    L'ionisation des molécules d'air dans l'ionosphère est produite par les rayonnements ultraviolets du soleil, et à un moindre degré par les particules de grande énergie à partir du soleil et des rayons cosmiques.

  • et l'exosphère.
    Au dessus de l'ionosphère jusqu'au plus haut de l'atmosphère soit de 640 kilomètres jusqu'à 10.000 kilomètres on a l'exosphère. C'est la thermosphère externe, où l'atmosphère fusionne avec l'espace dans l'air extrêmement mince. Elle est composée d'atomes d'hydrogène, d'hélium et d'oxygène mais les particules raréfiées ne s'entrechoquent pratiquement plus et se comportent comme des corps indépendants soumis à la seule action de la gravitée. C'est dans cette zone où il y a beaucoup de satellites qui gravitent autour de la Terre.
    

Les différents types de climats

A ) En France, il y a 5 climats différents :
  • Climat océanique : il se caractérise par des hivers doux ( 10 °C en moyenne ) et très humide marqué par des pluies intermittentes et surtout de la bruine ; l'été, le temps est beaucoup plus sec mais très frais ( pas plus de 23 °C en moyenne ).
  • Climat océanique dégradé : un climat bizarre parce qu'il est océanique mais peu subir des influences continentales venant de l'Est de l'Europe ; cela se traduit par des températures très froides pendant un certain temps ( le plus souvent, c'est une semaine ) en hiver et le contraire en été ; idem avec les précipitations.
  • Climat continental : c'est un climat brutal à cause de ses températures qui varient sans cesse d'une saison à l'autre ; ainsi en hiver nous pouvons relever des températures de l'ordre de 0°C et en été plus de 30 °C !!! les précipitations sont les plus fortes en été avec les nombreux orages ( en hiver, c'est plutôt de la neige ).
  • Climat méditerranéen : c'est un climat inégal sur le plan des précipitations ; en effet, les précipitations sont très fortes au printemps et en Automne et peuvent engendrer des inondations ; le reste de l'année, c'est le calme plat !!! Quant aux températures, elles sont très chaudes en été ( 40 °C de temps en temps ) et douces en hiver ( 16-17 °C ).
  • Climat montagnard : le climat de tous les dangers parce qu'à n'importe quel moment de l'année, il peut faire aussi bien froid pendant un ou deux jours et très chaud le troisième jour ; idem pour les précipitations.

B ) Dans le monde, il faut rajouter aux climats précédents, les climats suivants :
  • Climat tropical et climat subtropical : ce sont des climats ou la température est constante toute l'année ( autour de 25 °C en moyenne ) mais marqués par des saisons hivernales et estivales très pluvieuses ; le reste du temps, c'est un temps très sec qui prédomine ; la différence entre les deux climats se situent au niveau des températures qui ont tendance à varier plus franchement dans le climat subtropical.
  • Climat polaire et climat subarctique : le temps est perturbé toute l'année ; le vent y souffle plus fort qu'ailleurs et les précipitations ont lieu sous forme de neige ou de glace selon la température ; le climat subarctique a tendance à avoir des températures de temps en temps supérieures à 8 °C contrairement au climat polaire .
    
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